Problème d’insectes dans votre maison, on a la solution!
- Identifier votre intrus
- Araignées
- Blattes germaniques (coquerelles)
- Collembolles
- Fourmis charpantières
- Guêpes
- Mouches
- Perce-oreilles
- Punaises de lit
- Autres
Identifier votre intrus
Identifier un intrus ou un parasite dans sa demeure peut être une tâche difficile, car les signes peuvent être subtiles. Toutefois, quelques indicateurs peuvent aider à faire la différence. Si vous observez des dommages aux meubles, des traces d’excréments, des bruits inexpliqués ou la présence d’objets inconnus, il est probable que vous ayez affaire à un intrus. D’autre part, si vous remarquez des piqûres, des démangeaisons ou des éruptions cutanées, il est plus probable que vous ayez un parasite. Dans tous les cas, il est important de prendre des mesures pour éliminer la source de l’infestation et prévenir d’autres problèmes à l’avenir.
Vous pouvez aussi nous contacter afin que nous vous aidions à l’identifier.
Les araignées
Prises à tort pour des insectes, les araignées appartiennent à la classe des arachnides et non pas à la classe des insectes. Elles appartiennent à l’ordre des araneae. On les confond parfois avec des faucheux et des pseudoscorpions. Au Québec, il existerait environ 700 espèces d’araignées selon les experts. Les araignées ne tissent pas toutes des toiles et plusieurs espèces utilisent des stratégies différentes pour se nourrir. Par contre toutes les araignées injectent un liquide (appelé venin) pour prédigérer leur proie. Les araignées présentes au Québec peuvent mordre ou plutôt pincer la peau des humains ou injecter du venin mais cela est habituellement sans douleur. Toutefois, certaines personnes peuvent développer des rougeurs. Au Québec, aucun décès n’a encore été relié à la morsure ou à l’injection de venin par une araignée.
Apparence physique
Contrairement aux insectes, les araignées possèdent quatre paires de pattes plutôt que trois. Leur tête, dotée d’au moins deux yeux, est soudée au thorax, réduisant leur corps à deux parties distinctes plutôt que trois. Elles n’ont jamais d’ailes ni d’antennes. En plus, toutes les araignées possèdent des glandes séricigènes qui produisent des soies sèches ou collantes selon l’usage qu’elles comptent en faire. Toutes les araignées sont dotées de deux appendices buccaux (nommés chélicères) qui sont utilisés pour capturer ses proies ou comme crochets à venin.
Alimentation
L’araignée mange des insectes comme: des guêpes, des moucherons, des mouches, des sauterelles, des lézards et des petits rats. Lorsqu’un pauvre insecte se prend dans sa toile, l’araignée se précipite tout de suite pour le capturer. Les grosses araignées, elles, mangent aussi des têtards et même des oiseaux. Les araignées ne mangent jamais la nourriture attrapée par d’autres animaux. Les araignées sont des prédateurs voraces et consomment d’importantes quantités d’insectes. En s’alimentant, elles régularisent les populations et assurent une forme de contrôle biologique dans plusieurs milieux naturels et agricoles. Elles jouent, par surcroît, un rôle important dans le contrôle des insectes nuisibles.
Reproduction
Chez la plupart des espèces d’araignées, le mâle est plus petit que la femelle. Et la façon dont le mâle essaie d’attirer une femelle varie selon l’espèce. Certains exécutent des séries de mouvements alors que d’autres vont produire des ondes précises et perceptibles par la femelle en frappant des endroits sur la toile de l’heureuse élue. D’autres font don à la femelle d’un savoureux insecte enveloppé dans de la soie. Après s’être accouplé, le mâle s’éloigne puisque parfois la femelle pourrait n’en faire qu’une bouchée. La femelle pond des œufs minuscules et ronds qui mesurent près d’un millimètre de diamètre. Chez bien des espèces, la femelle peut fabriquer avec la soie qu’elle sécrète des cocons pour protéger ses œufs. Leur nombre varie en fonction des espèces: de un ou deux à plus de dix mille, chez les grandes araignées. Les jeunes qui sortiront des œufs ressemblent aux adultes mais en plus petit. Comme les insectes, les araignées grandissent en changeant de peau lors de la mue. L’exosquelette se déchire sur la partie dorsale et l’araignée en sort en s’aidant de ses pattes. Le nombre de mues est différent selon les espèces.
Il y a des araignées dans la maison, est-ce dangereux?
Les araignées sont présentes partout dans la nature. Plusieurs espèces vivent toutefois à l’intérieur des habitations ou sur les bâtiments. Les araignées que l’on trouve couramment dans les habitations sont les araignées domestiques, les araignées-loups, les araignées de cave et les dolomèdes. Les araignées ne transmettent pas de maladies. Et même si presque toutes les araignées possèdent des glandes à venin, elles mordent rarement les humains et seules quelques espèces (comme la veuve noire) peuvent infliger une morsure venimeuse, qui n’est généralement pas mortelle. La plupart des araignées sont nocturnes, timides et préfèrent la fuite aux confrontations. Elles peuvent mordre si elles se sentent menacées, par exemple, si on les touche ou si on les retient.
Contrôle
- Passer régulièrement la balayeuse et le balai
- Enlever les toiles avec un balai ou tout autre objet
- Les tuer en utilisant une tapette à mouches, un journal ou une revue roulé
- S’assurer que les contours des portes et fenêtres sont bien calfeutrés
- S’assurer que les moustiquaires sont en bon état et bien installés
- Ne pas laisser les lumières extérieures ouvertes si ce n’est pas nécessaire
Rédigé par : Daniel Gingras, biologiste, Ph.D entomologie
Les blattes
On les appelle aussi coquerelles (surtout au Québec), cafards (surtout en France). On a l’habitude de les associer à des endroits sales, mais c’est une idée fausse. Elles peuvent aussi être présentes dans des endroits propres et bien tenus. Toutefois, les endroits insalubres favorisent souvent une reproduction et une multiplication rapide.
Ces insectes, principalement originaires des pays tropicaux adorent la chaleur et l’humidité. En dehors des pays tropicaux, les coquerelles vivent là où elles ont accès à de la nourriture, à de l’eau et à un abri chauffé à l’année.
Actives la nuit, elles fuient la lumière. Ceux qui ont déjà cohabité avec ces bestioles vous le confirmeront. Si on ouvre la lumière de la cuisine la nuit, les blattes filent à toute vitesse vers des refuges obscurs.
Apparence physique
La majorité des espèces possèdent une, deux ou trois de ces couleurs : brun, beige ou noir. Elles mesurent de 12-50 mm selon les espèces, auquel il faut ajouter leurs 2 antennes souvent aussi longues que leur corps. Leur tête pointe vers le bas et est souvent cachée par une partie du thorax formant comme un bouclier. Leur corps est aplati et ovale. Et les trois paires de pattes portent des épines et des éperons.
Malgré que les blattes possèdent des ailes, elles s’en servent rarement. Elles utilisent principalement leurs pattes pour se déplacer et fuir.
Alimentation
Les coquerelles vivent là où elles ont accès à de la nourriture, à de l’eau et à un abri. Les blattes sont omnivores : elles mangent toute matière organique d’origine animale ou végétale, fraîche ou corrompue. Toutes les denrées alimentaires courantes sont susceptibles de rassasier ces bouffe tout. Le pain, les pâtes, les confiseries, les céréales les biscottes, les fruits, les légumes, etc. Elles peuvent vous surprendre à lécher de la vaisselle sale accessible (évier ou lave-vaisselle entrouvert). Elles peuvent manger la nourriture de minou et pitou. Vous souhaitez éviter de partager vos aliments et denrées avec ces convives alors vous devez tout placer dans des plats, des sacs et des boîtes hermétiques, y compris le contenu de la poubelle.
Reproduction
Si vous trouvez ceci dans votre maison : (photo d’une oothèque), mauvaise nouvelle puisqu’il s’agit d’une capsule qui contient plusieurs dizaines de bébés blattes (nommée aussi oothèque ou boîte à œuf). N’hésitez pas à la détruire et à en disposer. Ces visiteurs peuvent se reproduire toute l’année dans les maisons. Les jeunes blattes ressemblent aux adultes mais elles sont sans ailes à la naissance. Les ailes deviendront visibles vers la fin de leur vie larvaire. Selon les espèces, il faut de 2 à 24 mois aux blattes avant d’atteindre la maturité sexuelle.
Il existe des individus mâles et femelles mais les différences entre les sexes ne sont pas toujours très évidentes. La présence et l’absence d’ailes ainsi que la longueur différencie les mâles et les femelles.
Où les trouve-t-on?
Dans les maisons, la cuisine est l’endroit le plus prisé par ces colocataires. Les armoires sous l’évier de cuisine font véritablement office d’hôtels « 4 étoiles » car les blattes y trouvent tout ce qu’elles affectionnent: tranquillité, obscurité, chaleur, humidité sans oublier l’incontournable poubelle plus ou moins débordante. L’arrière et le dessous du poêle et du réfrigérateur sont aussi des lieux de prédilection. Aussi, on les trouve souvent dans les salles d’eau, les salles de chauffage.
Comment ont-elles pu arriver chez moi?
Les coquerelles et les oothèques qui contiennent leurs œufs peuvent se retrouver dans votre maison en voyageant via différents objets, comme des bagages, des sacs, des boîtes, des électroménagers, en particulier poêle et réfrigérateur, de vieux meubles, des denrées alimentaires, des bouteilles vides ayant contenu de la bière et des boissons gazeuses. Une fois à l’intérieur d’un bâtiment, les coquerelles s’y déplacent facilement. Étant surtout actives la nuit, elles peuvent passer inaperçues pendant un certain temps.
Contrôle
Si vous habitez un immeuble à logement, il est préférable que le propriétaire demande l’aide d’un professionnel en gestion parasitaire pour éradiquer ces indésirables. Sinon il existe divers produits sur le marché destinés à supprimer les coquerelles. Certains sont en poudre, d’autres en aérosol et d’autres liquides. Dans tous les cas d’application de pesticides, il faut suivre les instructions, recommandations, modes d’emploi et précautions inscrites sur les étiquettes.
Auteur : Daniel Gingras, biologiste, Ph.D entomologie
Les collembolles
Certains experts les classent parmi les insectes, d’autres les considèrent comme des hexapodes proches des crustacés. Au Québec, il y aurait plus de 100 espèces de collemboles et elles vivent toutes sur ou dans le sol.
Apparence physique
Ces petits arthropodes n’ont pas d’ailes et leur taille est généralement de 5 mm ou moins. Les collemboles se divisent en deux groupes selon la forme de leur corps. Pour le premier groupe, le corps est élancé et segmenté alors que pour le deuxième, le corps est globuleux et non segmenté. Leur coloration est très variable mais ils sont souvent de couleur pâle, dans les teintes de blanc, crème, gris, argent. En les observant avec un binoculaire, on observe sous leur abdomen la présence d’un appendice en forme de fourche, nommé la furca qui leur permet de se propulser dans les airs et ainsi échapper à des prédateurs ou se déplacer plus rapidement. Elle est toutefois réduite ou absente chez certaines espèces. Le fait qu’ils sautent amène parfois les gens à penser qu’ils ont des puces. Un autre organe caractéristique est un tube ventral qui sert à aspirer des liquides, à adhérer aux surfaces lisses et à respirer.
Alimentation
Dans un seul mètre carré on peut parfois trouver des centaines de milliers de collemboles. Et ceux-ci consomment principalement des champignons, des spores, des matières végétales et de la matière organique en décomposition. Avec d’autres organismes de la pédofaune, ces organismes participent au maintien de l’équilibre nutritionnel des sols par la décomposition et le recyclage des nutriments. Il peut arriver que l’on observe des collemboles dans le sol ou à la surface du sol des plantes en pots.
Reproduction
Le cycle vital des collemboles est généralement court; certains peuvent se reproduire trois semaines après leur naissance. Ils sont parmi les rares arthropodes qui subissent des mues tout au long de leur vie, même une fois adultes. Pour la plupart des espèces, il y a 5 à 13 mues. Les comportements reproducteurs varient beaucoup mais ce qui est le plus souvent observé est la production d’une enveloppe qui contient plusieurs spermatozoïdes (nommée spermatophore). La femelle introduit cette enveloppe dans ses voies génitales afin qu’il y ait reproduction. Chez d’autres espèces, les mâles déposent leur sperme directement dans les organes génitaux des femelles.
Des collembolles dans la maison!
Les collemboles peuvent s’introduire en votre demeure par l’achat de plantes dont le sol est peuplé par ces organismes, par les fenêtres qui ne sont pas bien scellées, par des ouvertures au niveau du solage, bref n’importe quel petit trou autour de la maison. Une fois à l’intérieur ils peuvent y demeurer et peut être même s’y reproduire et se multiplier. On les retrouve souvent dans les endroits plutôt obscurs et humides comme les sous-sols, les salles de bain. Les collemboles ne sont pas à craindre. Ils ne sont pas dangereux pour la santé humaine ni pour celle des animaux et ils ne causent pas de dommages aux denrées alimentaires.
Contrôle
Il sera important de bloquer tous les accès possibles à l’intérieur du bâtiment par une inspection méthodique et rigoureuse du périmètre extérieur de la maison. Garder l’intérieur de la maison propre et abaisser les le taux d’humidité s’il est trop élevé. Un insecticide liquide peut être appliqué à la jonction mur/plancher, dans les endroits où on les voit. Si vous n’y arrivez pas et que l’infestation est trop importante, n’hésitez pas à appeler un de nos professionnels en gestion parasitaire il saura répondre à vos besoins.
Auteur : Daniel Gingras, biologiste, Ph.D entomologie
Les fourmis charpentières ou fourmis gâte-bois
Les deux noms existent pour désigner et parler de ces plus grandes et plus grosses fourmis qui existent au Québec. Le nom de fourmi charpentière vient du fait que ces fourmis peuvent gruger avec leurs mandibules puissantes le bois constituant la charpente d’une maison. Celui de fourmi gâte bois vient du fait qu’elles sont attirées par le bois humide en décomposition.
Apparence physique
Selon des experts, il existerait cinq espèces de fourmis charpentières au Québec, de taille et de couleur différentes. Certaines sont complètement noires, d’autres sont noires et rouge, d’autres sont de couleur brunes foncées. Les différentes espèces de fourmis charpentières mesurent entre 6 et 25 mm de longueur. Leur corps est divisé en trois parties, dont l’une s’étrangle en une taille très fine. Leurs antennes sont arquées et segmentées.
Alimentation
Les fourmis charpentières ne mangent pas de bois contrairement à la croyance populaire. Tout comme la majorité des fourmis, les charpentières sont omnivores. Elles vont se nourrir des œufs d’insectes, d’insectes, de végétaux, de fruits. Elles sont aussi très attirées par des aliments sucrés et protéinés à l’intérieur et autour des habitations. En plus de se nourrir elle même, une fourmi ouvrière rapportera au nid des aliments qui seront transférés à d’autres fourmis localisées à l’intérieur pour éventuellement servir à nourrir les larves. Grâce à des odeurs nommées phéromones laissées par chacune des fourmis elles réussissent à se suivre de très près et faire des allers-retours entre des sources de nourriture et leur nid.
Reproduction
Leur nid est souvent construit dans le bois mais jamais dans le sol. À l’extérieur, les fourmis charpentières peuvent loger dans des troncs d’arbres malades ou morts encore debout, dans des souches ou des billots, ou sous des troncs qui jonchent le sol ou des pierres. À l’intérieur, elles peuvent creuser des galeries dans les moulures, les escaliers et les cadres de fenêtres en bois. Elles peuvent aussi construire leur nid dans une maison sans attaquer le bois de charpente et infester les espaces vides entre les murs, les greniers ou les portes creuses. Des nids ont même été trouvés derrière des livres rangés dans des bibliothèques, derrière des tiroirs de commode ou d’armoire et derrière des panneaux isolants en mousse de polystyrène. Les adultes, mâles et femelles, sont ailés au moment de l’accouplement qui se réalise dans les airs au mois de mai. Les mâles meurent quelques jours suivant l’accouplement alors que les femelles vont chercher un endroit adéquat pour débuter un nouveau nid. La durée du développement, de l’œuf à la fourmi adulte, varie de 48 à 74 jours selon les espèces et les conditions du milieu. Les ouvrières peuvent vivre environ sept ans et la reine jusqu’à 17 ans.
Y a-t-il un nid dans la maison?
Ce n’est pas parce que l’on voit des fourmis dans la maison qu’il y a nécessairement un nid actif avec des œufs et des larves. Il peut s’agir d’ouvrières qui sont entrées et qui retourneront à leur nid localisé à l’extérieur. Deux indices qui ne trompent pas. Le premier est de voir régulièrement quelques fourmis circuler dans la maison durant les mois d’hiver, soit décembre, janvier et février. Le deuxième est de voir des sciures de bois accumulées dans un endroit de la maison. Inspecter minutieusement des endroits comme les cadres de fenêtres et de portes, les moulures, la salle de bain, la zone où il y a le lave vaisselle.
Contrôle
Un professionnel en gestion parasitaire saura poser un bon diagnostic, trouver les sources et les causes du problème et effectuer les interventions et traitements appropriés pour les éliminer, les éloigner ou les empêcher de s’approcher de votre propriété. Il sera important de faire une inspection méthodique et rigoureuse du périmètre extérieur de la maison et du toit et de bloquer tous les endroits leur donnant accès à l’intérieur. Il faudra aussi remplacer le bois pourri et moisi par du bois sain. Éloigner les cordes de bois de la maison et couper les branches qui touchent au bâtiment. Conserver les aliments dans des contenants étanches et tenir les planchers et les comptoirs propres, sans trace de nourriture.
Auteur : Daniel Gingras, biologiste, Ph.D entomologie
Les guêpes
Il existe environ 1 000 espèces de guêpes dans le monde, dispersées sur tous les continents. L’Amérique du Nord compte davantage d’espèces que les autres continents. Au Québec, on compte plus de quinzaine d’espèces de guêpes sociales. Les plus fréquentes étant la guêpe commune, la guêpe germanique, la guêpe jaune, la guêpe à taches blanches et la guêpe poliste. C’est par leur taille, leurs, leurs couleurs et leurs rayures que l’on distingue les espèces.
Apparence physique
Les guêpes ont une taille élancée contrairement aux abeilles et bourdons. La guêpe est un insecte volant qui possède 2 paires d’ailes, une paire étant plus petite que l’autre. Sur sa tête, il y a deux antennes noires qui servent à la communication. Elle est peu ou pas poilue en comparaison avec l’abeille et le bourdon. Leur corps est noir et orné de rayures jaunes ou blanches. Toutes les espèces de guêpes ont un dard ou un aiguillon lisse qui lui permet de piquer plus d’une fois. Seules les femelles ont un dard pour piquer.
La guêpe commune a des rayures de couleurs jaune et noire et possède une tache noire sur le dessus de la tête. Elle mesure environ ½ pouce de long. La reine est un peu plus longue ¾ pouce.
Reproduction
Les guêpes sont d’abord des prédateurs de d’autres insectes. Elles peuvent aussi se nourrir d’animaux morts, de fruits et de légumes. Bien sûr, les guêpes butinent aussi les fleurs de toutes sortes pour l’énergie que procure le nectar. Les guêpes aiment bien les matières sucrées, comme le jus contenu dans les fruits. Il peut arriver qu’elles viennent tournoyer autour de nos mets préparés et de nos breuvages afin de se nourrir, gâchant ainsi notre plaisir de passer du temps à l’extérieur. Si elles sont alors nombreuses, cela révèle souvent l’existence d’un nid à proximité.
À la fin de l’été, les accouplements entre mâles et femelles (futures reines) s’effectuent à l’extérieur du nid, souvent dans les airs. Seules les reines fécondées survivent à l’hiver. Les mâles meurent peu de temps suivant l’accouplement alors que la vieille reine et les ouvrières meurent à la fin de l’automne. La reine vit un an, les ouvrières environ quatre semaines et les mâles seulement quelques jours.
Au printemps suivant, la nouvelle jeune reine élève seule les premières ouvrières. Elle fabrique quelques cellules pour y pondre ses œufs dont l’éclosion surviendra après quelques jours. Elle est très occupée jusqu’à ce que les premières ouvrières prennent la relève après une vingtaine de jours. Vers la mi-juin, les premières ouvrières adultes sortent et assurent l’agrandissement du nid, volent à la recherche de nourriture, prennent soin de la reine et des larves et assurent par le fait même la défense de la colonie. À partir de ce moment et jusqu’à sa mort à l’automne, la reine demeure à l’intérieur et ne fait que pondre des œufs. La colonie prend rapidement de l’expansion et peut atteindre jusqu’à 3000 ouvrières (parfois davantage) tard en août et début septembre.
Lorsque reviens le printemps, le cycle recommence. La nouvelle reine qui sort de sa cachette reviens rarement à l’endroit où il y a eu un nid l’année précédente.
Localisation du nid
Les nids sont construits en milieu forestier, agricole et urbain. Ils sont localisés dans le sol, les arbres, les arbustes ou dans des endroits protégés, par exemple, sous les galeries, les corniches dans les greniers, les cabanons, derrière le revêtement des habitations, etc.
La reine peut aussi s’introduire dans une structure de la maison, par les trous de ventilation des briques, le soffite. Il est alors beaucoup plus difficile de repérer le nid et de ce fait, beaucoup plus difficile de le détruire.
Les nids sont faits de fibres de bois mâchés mélangés avec la salive des guêpes.
Y a un nid chez moi, est-ce dangereux?
Pourquoi il y a un nid chez moi? Parce que la reine qui a survécu à l’hiver était à proximité de votre résidence et qu’elle a vu et détecté un endroit intéressant pour y construire son nid.
Est-ce dangereux? Il faut savoir que ces insectes piquent rarement les êtres humains. S’ils le font, c’est parce qu’ils se sentent menacés, parce qu’on s’approche trop près de leur nid ou parce qu’on tente de détruire ce dernier. En effet, les guêpes défendent activement leur colonie. Si un nid est dérangé, accidentellement ou non, cela peut provoquer une attaque massive contre l’agresseur. Parfois, le seul fait de s’approcher d’un nid peut provoquer une attaque. Seules les femelles piquent. Les mâles ne piquent pas, leur rôle n’est qu’associé à la reproduction.
Il peut être très risqué de détruire un nid, que l’on soit un professionnel en gestion parasitaire ou non. Pour les nids qui sont très volumineux et qui contiennent des milliers d’individus ou ceux qui sont cachés il est préférable de s’exécuter lorsqu’il fait noir. Malgré cela, il faut être prudent puisque des guêpes pourraient sortir et vous attaquer.
Par exemple, un homme de 44 ans s’est fait attaquer par de nombreuses guêpes alors qu’il tentait d’éliminer un nid. L’homme est mort parce que trop de piqûres, trop de venin. En juillet 2014, la mairesse de la ville de La Prairie est décédée de piqûres de guêpes après avoir marché accidentellement sur un nid.
Toutefois, la mortalité est faible et pour bien des pays, elle est estimée entre 0,09 et 0,45 cas par million, soit un décès pour 2 à 10 millions d’habitants. En France, par exemple, les piqûres d’hyménoptères tuent en moyenne une quinzaine de personnes par an. Aux États-Unis, elles seraient responsables d’une quarantaine de décès par an.
Les piqûres de guêpe ou d’abeille peuvent provoquer trois types de réaction : une réaction locale, une réaction toxique qui dépend du nombre de piqûres et une réaction allergique qui peut se déclencher après une seule piqûre. La réaction locale est la plus fréquente et nécessite rarement l’intervention d’un médecin. Les réactions toxiques et allergiques sont des urgences médicales pour lesquelles une hospitalisation est souvent nécessaire.
Si une personne est allergique, il est fortement suggéré de faire appel à un professionnel pour éliminer le nid. Sachez que les vêtements de couleurs vives suscitent la curiosité des guêpes.
Alors si une guêpe s’approche de vous, restez calme, ne faites pas de mouvements brusques et ne gesticulez pas. Si elle se pose sur vous, laissez-la partir d’elle-même ou repoussez-la délicatement. Ne la frappez pas ! N’allez surtout pas à proximité des nids.
Exterminer les guêpes?
Compte tenu de l’agressivité de l’insecte, de réactions allergiques possibles, il est fortement déconseiller d’intervenir vous-même pour détruire un nid de guêpes. Afin de vous débarrasser sécuritairement et définitivement d’un nid, il est recommandé de faire appel à un exterminateur.
Compte tenu de l’agressivité de l’insecte, de réactions allergiques possibles, il est fortement déconseiller d’intervenir vous-même pour détruire un nid de guêpes. Afin de vous débarrasser sécuritairement et définitivement d’un nid, il est recommandé de faire appel à un exterminateur.
Auteur : Daniel Gingras, biologiste, Ph.D entomologie
La mouche domestique
Il s’agit de la mouche qui possède le plus grand aire de répartition dans le monde. On la trouve dans tous les pays. Et dans chacun d’eux, cette mouche se trouve dans les maisons et autres constructions humaines ou à proximité de celles-ci. Ces mouches appartiennent à l’ordre des diptères et à la famille des muscidés. D’autres espèces de mouches qui ont eu une taille semblable à la mouche domestique peuvent se trouver dans nos maisons. Il s’agit de mouche communément appelées mouche pollénie, mouche à viande et mouche faciale.
Apparence physique
Mâles et femelles sont de couleurs grises et ont comme trait distinctif des yeux composés rouges et quatre bandes noires longitudinales sur le thorax. Les adultes mesurent généralement de 5 à 9 mm et la femelle est plus longue que le mâle. On peut aussi observer de nombreux poils partout sur leur corps. Les pièces buccales de la mouche forment comme une trompe qui lui permet d’aspirer sa nourriture.
Alimentation
Les larves de mouche se nourrissent des matières organiques sur lesquelles leurs mères les ont déposées. Il s’agit très souvent de végétaux, de chair, de fumier ou autre matière en décomposition. Mais une fois au stade adulte, une mouche aura encore besoin de se nourrir et on la verra aspirer des aliments tels que le miellat, le lait, le nectar, la sève et autres liquides. Elle se nourrira d’aliments fermentés et sucrés. Il lui arrive aussi de se nourrir des liquides contenus dans les viandes et les excréments. Alors ne soyez pas surpris de voir des mouches dans la litière de votre chat.
Reproduction
Après l’accouplement, la femelle pondra ses œufs. Selon les conditions climatiques, les œufs vont éclore entre 8 et 20 heures suivant leur ponte. La larve de couleur blanche qui s’apparente à un ver se nourrira de son milieu et poursuivra son développement pendant 4 à 10 jours selon les conditions ambiantes. Par la suite, la larve s’immobilise et se transforme en pupe (stade immobile). De cette enveloppe rougeâtre émergera une mouche adulte qui vivra 15 à 21 jours dans bien des cas. Dans cet intervalle de temps, il peut y avoir 3 à 4 épisodes de ponte. Chaque fois, une femelle peut pondre de 500 à 1000 œufs qui sont de couleur blancs.
Transmission de pathogènes
La mouche se déplace sur des matières en décomposition, en putréfaction, en fermentation. Ce sont des milieux riches en pathogènes. Certains estiment que plus d’une centaine de pathogènes peuvent être associés à cette mouche (dont Salmonella, Staphylococus, Escherichia coli) et certains causent des maladies chez les humains et les animaux comme la fièvre typhoïde, l’hépatite, la tuberculose, la diarrhée, etc.
Contrôle
Propreté, hygiène, salubrité, sont primordiales pour un bon contrôle des mouches. Ne rien laisser traîner, maintenez les poubelles et les bacs à vidange propres. Ramasser rapidement les excréments des animaux.
Vérifier que les moustiquaires sont en bon état, qu’il n’y a pas de trous, de fissures autour des bâtiments.
Évidemment que la tapette à mouches permet d’éliminer quelques mouches mais l’utilisation de collants à mouches peut être une solution à privilégier si elles sont plus nombreuses. Les pièges lumineux peuvent être une solution fort intéressante.
Si vous utilisez un pesticide chimique, respectez les instructions et modes d’emploi.
N’hésitez pas à faire appel à nos professionnels en gestion parasitaire pour remédier à votre problème de mouches.
Auteur : Daniel Gingras, biologiste, Ph.D entomologie
Perce-oreille ou forficule
Malgré une allure physique antipathique, redoutable, presque guerrière avec ses cerques (fourches) acérés, à l’extrémité de son abdomen, cet insecte est plutôt inoffensif. Et il est faux de croire qu’il perce les oreilles ou qu’il entre dans les oreilles pour endommager les tympans, les conduits auditifs.
Ces insectes qui ont souvent mauvaise réputation sont bien plus bénéfiques que nuisibles car ils se nourrissent de matière en décomposition et de larves d’insectes, d’œufs de limaces, de pucerons et d’autres ravageurs des jardins. Une infestation de perce oreille est rare mais peut être dérangeante, importune. Arrivé dans la province de Québec au cours des années 1970, le forficule se trouve maintenant dans toutes les régions du Québec et dans certaines régions on peut trouver jusqu’à 5 espèces différentes.
Apparence physique
Ce que l’on remarque principalement de son apparence physique, ce sont les deux appendices en forme de pince au bout de son abdomen. Ces cerques sont plus robustes et arqués chez le mâle, alors que ceux de la femelle sont minces et presque droits. Ils s’en servent pour se défendre et parfois pour capturer des proies. Le corps des perce oreille est allongé et aplati, ce qui leur permet de se faufiler et de se dissimuler dans de petits espaces. Mesurant entre 13 à 30 mm de long leur corps est de couleur rougeâtre et plutôt luisant. Le perce-oreille est capable de voler mais le fait très rarement.
Alimentation
À la tombée du jour, le perce oreille quitte son abri pour se nourrir. Omnivore, il mange de tout. Bien qu’ils se nourrissent surtout de matière organique en décomposition, les perce-oreilles agrémentent leur menu d’œufs, de petits insectes, de diverses parties de plantes, de jeunes pousses, de fruits, de légumes et de fleurs. Ils sont même cannibales à l’occasion.
Lorsqu’ils sont très nombreux, les perce-oreilles causent des dégâts dans les jardins. Au printemps, ces dommages prennent souvent la forme de jeunes pousses grignotées (par exemple, la rhubarbe), ainsi que de trous dans les feuilles. Plus tard en saison, on peut voir des dégâts sur les pétales de fleurs (souvent sur les dahlias) et, plus tard encore, des morsures dans les fruits. L’insecte peut aussi transporter des virus qui s’attaquent aux plantes.
Reproduction
Au Québec, les accouplements ont lieu en juillet et août. En octobre, dès que les gelées nocturnes sont régulières, ils s’enfoncent dans le sol pour y passer l’hiver. Entre la mi-novembre et la mi-décembre, la femelle s’isole dans un terrier pour y pondre en moyenne une cinquantaine d’œufs blancs, lisses et ovoïdes. Elle reste active durant l’hiver. À compter de la ponte, la femelle jeûne et prend soin de ses œufs tout au long de la période d’incubation, qui s’étale sur six mois environ au Québec. L’éclosion des œufs a lieu dans le sol vers la mi-mai. Les larves mesurent alors 2 mm de long et ressemblent aux adultes. La femelle continue de s’occuper de ses larves jusqu’à leur première mue, deux à trois semaines après leur naissance. Vers la fin de mai, les jeunes larves quittent le terrier, la nuit, pour aller se nourrir. Elles reviennent sous terre le jour venu. Après une courte période, elles ne retournent plus au terrier et cherchent d’autres abris sombres où elles se réfugient par dizaines dans la journée. C’est à partir de ce moment que les perce-oreilles nous paraissent si nombreux. Le perce-oreille subit quatre mues avant d’atteindre le stade adulte. Au Québec, les premiers adultes apparaissent généralement en juillet et demeurent actifs jusqu’en octobre. La plupart des mâles adultes meurent au cours de l’hiver alors que les femelles survivent jusqu’en juin. Il n’y a qu’une seule génération par année au Québec.
Où les trouve-t-on?
Durant la journée, les perce-oreilles se réfugient dans des endroits frais, sombres et humides, notamment sous les pierres, dans les pieds tubulaires des meubles de jardin, dans les clôtures en bois ainsi que dans les portes en aluminium creuses et autres fissures et crevasses. Les perce-oreilles rampent sur le sol ou montent sur les maisons, les clôtures et les arbres. Ils s’aventureront dans les habitations à partir du mois de juin ou de juillet. Bien que leur présence à l’intérieur des maisons soit accidentelle, découvrir un perce-oreille dans les aliments, les vêtements et, parfois, entre les draps d’un lit n’est jamais agréable.
Contrôle
Voici quelques suggestions simples et écologiques pour le contrôle des perce-oreilles :
- Fabriquer des abris pour perce-oreilles avec des tubes de carton ondulé et du papier journal enroulé et les disposer dans les endroits où les insectes sont abondants :
- pot à fleurs bourré de mousse de sphaigne ou de papier journal, attaché à un tronc d’arbre ou empalé sur un piquet, tête en bas
- boîte de conserve de thon (ou autre poisson) vide, mais contenant un peu de son huile enfoncée dans le sol jusqu’au rebord
Si vous trouvez des perce oreilles dans ces dispositifs, vous pourrez en disposer dans un contenant d’eau savonneuse qui causera leur mort.
Si des perce oreille sont concentrés en quelques endroits, vous pouvez les arroser avec du savon à vaisselle légèrement dilué avec de l’eau. Vous pouvez aussi mettre de la terre de diatomées dans les fissures et les fentes, autour des tas de bois et aux abords de la maison (ce produit perd ses propriétés lorsqu’il est mouillé, il faut l’appliquer de nouveau après une pluie) ;
Il est préférable de secouer les objets que vous transportez du jardin à la maison afin d’éviter d’introduire des insectes chez vous ;
Sceller les fissures de la maison ainsi que les cadres de portes et de fenêtres, et installer des moustiquaires dans les bouches d’aération.
En cas d’infestation prolongée, dans votre maison, l’utilisation d’un insecticide est une option à envisager. N’oubliez pas que la solution la plus efficace et la plus durable consiste à localiser et à traiter la source de l’infestation à l’extérieur.
Si vous envisagez appliquer des produits chimiques, ceux-ci devraient être appliqués autour des fondations et des allées, le long de clôtures, de haies, sous les arbustes, les plantes couvre sol et dans les endroits où il y a du paillis.
Appelez nous, un de nos professionnels pourra identifier les sources d’intrusion et la provenance des perce-oreilles. Il traitera l’infestation en respectant les meilleurs standards de sécurité sanitaires pour vous et votre famille.
Auteur : Daniel Gingras, biologiste, Ph.D entomologie
Les punaises de lit
Absentes pendant de nombreuses années dans notre belle province, celles-ci sont de retour depuis environ le début des années 2000. Incapables de voler puisque sans ailes et incapables de sauter, elles ont tout de même réussies à se disperser et se redistribuer dans plusieurs pays, plusieurs régions desquelles elles avaient disparues.
Les punaises profitent de la mondialisation et du nombre croissant de voyageurs internationaux et interrégionaux. Les bagages transportent clandestinement ces insectes dans le monde entier.
Apparence physique
Leur corps de forme ovale est large et plat et se termine par une petite tête élargie. Elles peuvent mesurer jusqu’à 10 mm. Généralement brunâtre, elles prennent une teinte rouge sang foncée une fois nourries. De même forme que l’adulte, mais de plus petite taille, les jeunes punaises de lit sont plus pâles. Elles prennent elles aussi une teinte plus foncée après s’être nourries.
Alimentation
Ces insectes se nourrissent que de sang, surtout de sang humain mais aussi celui des animaux pendant leur sommeil. Elle n’a pas besoin de se nourrir tous les jours. Certaines punaises peuvent réussir à se priver de nourriture (de sang) pendant plusieurs mois si la température et les conditions ambiantes sont adéquates.
Conséquences pour l’être humain
La morsure est indolore, mais peut être suivie de petites taches maculaires rouges, qui peuvent ensuite évoluer en papules accompagnées d’intenses démangeaisons. Certains patients présentent une éruption érythémateuse ou un urticaire généralisé. Le délai entre la piqûre et les premiers symptômes peut atteindre dix jours, mais tend à être de plus en plus bref pour atteindre quelques secondes avec les piqûres successives. Des éruptions bulleuses ne sont pas rares. Des cas de réactions asthmatiques ont aussi été rapportés.
Contrairement aux poux ou à d’autres parasites, les punaises de lit ne vivent pas sur les humains. Il n’y a toujours aucune preuve scientifique que les punaises de lit transmettent des agents pathogènes pour l’homme, mais elles sont assurément responsables de détresse psychologique importante, et peuvent causer une anémie quand les morsures sont abondantes.
Reproduction
S’il fait trop froid, les punaises de lit mâles ne sont pas féconds. La reproduction s’effectue plusieurs fois par jour. Le mâle peut s’accoupler à de nombreuses reprises et avec différentes femelles.
La sexualité des punaises de lit est très particulière. En fait, elles n’arrêtent jamais de copuler, certains spécimens ont plus de deux cents rapports sexuels par jour. Elles ont du mal à se reconnaitre entre elles, les rapports homosexuels ou avec d’autres espèces d’insectes ne sont donc pas rares. Le long pénis perforateur des mâles leur permet de transpercer la carapace des femelles pour y injecter leur semence n’importe où, dans le ventre, la tête, le cœur, les pattes, le dos des femelles.
Une femelle peut pondre entre deux et cinq œufs par jour qui vont éclore au bout de 1 à 3 semaines en fonction de la chaleur ambiante. La femelle pond rarement ses œufs avant de s’être nourrie. Les œufs sont pondus par grappes, sont blanchâtres et, pas plus gros qu’une tête d’épingle et en forme de poire. En quelques mois, cela représente des centaines d’œufs et autant de punaises de lit potentielles. En quelques semaines, vous pouvez vous retrouver avec de très nombreuses punaises.
Où peut-on les trouver dans la maison?
Principalement dans les chambres à coucher. Les punaises de lit fuient la lumière et se cachent :
- Au pourtour des matelas et des sommiers
- Dans les cadres du lit
- Dans les fissures des murs, du plancher et du mobilier
- Derrière les tableaux
- Sous les moulures
- Dans les prises électriques
- Dans tout autre objet offrant un endroit sombre et étroit où elles peuvent se dissimuler
Une fente de l’épaisseur d’une carte de crédit est suffisante pour constituer un abri. Les punaises de lit peuvent élire domicile chez les riches comme chez les pauvres, dans les logements propres et malpropres.
Contrôle
Vous n’êtes pas certain que ce sont des punaises de lit, appelez-nous, nos professionnels se rendront chez vous pour faire un dépistage et identifier les insectes trouvés. À cause de leur résistance à plusieurs insecticides, nous vous invitons à ne pas les exterminer vous-même, vous risquez d’aggraver la situation. Les professionnels de Gestion parasitaire de la Capitale sont très bien formés pour régler ce problème. Nous appliquons les produits appropriés et déployons les techniques et stratégies les plus efficaces pour les éliminer rapidement. Nous vous donnerons toutes les informations nécessaires et pertinentes pour vous préparer et vous dirons quoi faire avant, pendant et après notre visite.
- Chauve-souris
- Cloportes et millipèdes
- Coccinelles
- Lépismes argentés (poissons d’argent)
- Pigeon bisset
- Puces
- Punaises des céréales
- Taupes et campagnols (mulots)
- Vers blancs
- Les insectes du Québec: Les ordres
- Les insectes du Québec: Recherche rapide
- La toile des insectes du Québec
- Les insectes et les plantes au Québec
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